vendredi 25 mars 2011

Jour 3 (commencer par jour 1)


Après 11heures de sommeil on se réveille, il est 7h40, on déjeune tranquillement, on allume le poêle. Le soleil est au rendez vous! On ne tarde pas à s'équiper pour aller faire le Namnlauskollen (1862m) d'ou on devrait avoir une belle vue.









On teste les DVA (detecteurs de victimes d'avalanche), et on part en ski de randonnée en direction du sommet en passant par une cuvette ou toute la neige c'est entassée.On décide de suivre la cuvette jusqu'au sommet.







Arrivés à la dernière crête, un vent affreux souffle, le sommet est tout déneigé, on déchausse les skis et on décide de finir à pied.












Nous avons eu la bonne idée de planter un de nos bâtons dans la neige pour indiquer l'endroit ou se trouve nos skis. Il ne faut pas compter revenir en suivant ses traces car le vent balaye tout signe de vie en quelques minutes.










Arrivés au sommet, le vent est redoutable, on essaye de trouver un abri, mais en vain, on prend quelques photos rapidement en se gelant les mains et on repart.




































On retrouve facilement nos skis grâce au bâton de ski que l'on a planté, on chausse nos skis avec les peaux de phoques, pas le temps de les enlever il fait trop froid ici et il y a trop de vent, on va se trouver un endroit à l'abris du vent. On descend donc se réfugier dans la cuvette. De la on entame notre belle descente. On skiera sur une neige très variée, le début de la goulotte est principalement croûtée, ensuite on enchaîne sur une partie plus soufflée et on rencontre a quelques endroits une bonne poudreuse.
(photo:Silvio)


























 (photo du dessus : Silvio descente dans la cuvette)
 (photo du dessus : mathilde neige soufflée)
 (photo du dessus : mathilde)
 (photo du dessus : Mathilde avec vue sur le snohetta à droite)

























(photo du dessus : mathilde avec vue sur snohetta)



















(photo du dessus : le snohetta)


En arrivant à la moitié du parcours on hésite entre deux descentes, on opte finalement pour celle de droite, et là, après quelques virages on passe sur une bute et cachée derrière on aperçoit à une centaine de mètres de nous une cinquantaine de rennes sauvages. En nous apercevant ils fuient a toute vitesse, on a le temps de prendre les filmer, puis on les prend en chasse pour quelques photos supplémentaires.

(photo: rennes cachés derrière la bute)


Le troupeau disparaît rapidement derrière une bute, et réapparaît un peu plus tard sur une face de la montagne, leurs traces ressemblent a une piste damée qu'ils laissent derrière eux, ils courent a une vitesse surprenante !


Nous avons appris par la suite que ce plateau abritais la dernière souche vraiment sauvage de rennes en Europe!

(photo: troupeau de rennes sur la face de la montagne)






(video: rennes sauvages: la video a été filmée en HD, vous pourrez l’apprécier d'avantage sur Facebook ou la qualité est meilleure. ou ici http://vimeo.com/21489221


Satisfaits on enchaîne quelques virages et on descend au refuge. Il n'est que 13h30, on décide de manger et de se poser. Le vent est toujours aussi fort, et nous coupe l'envie de faire un deuxième sommet. De plus Mathilde n'est pas encore guérie donc on va y aller lentement.



On décide donc de rester au chaud manger des crêpes, oui oui, ce n'est pas une blague, (pour ceux qui nous connaissent bien ça ne les étonnera surement pas). Nous avons achetés la pate au refuge ou il ya des produits en vente libre. Nous avons fait chauffer le poele, puis la poêle en fonte, on a enfumé tout le refuge à coups de beurre fondu, mais on a bien apprécier ces petites crèmes. L'après midi à été occupée par des jeux de société et lecture de magazines.

































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